& les Chroniques
Express
Pleasure Symbols
"Closer and Closer Apart"
DATES | Sorti 24 mai 2019 | Publié le lundi 16 décembre 2019
POURQUOI | Pochette | Nom | Australie
ET ALORS | Une guitare que la réverb bien maîtrisée fait sonner comme une harpe, une basse bien plantée, et un chant féminin froid et lancinant qui flotte au-dessus de l’ensemble en nous racontant de troublantes histoires. Une étrangeté qui en piochant à la fois dans le shoegaze, la cold wave et le post-punk parvient à créer des ambiances sommes toutes plutôt originales et surtout assez plaisantes. La formation, originaire de Brisbane, a signé pour son premier album sur le label italien Avant! Records et réussi avec "Closer and Closer Apart" un très bel exercice, inventif et soigné. qui bien que reprenant des éléments "classiques" des genres sus-cités réussit à créer quelque chose d’assez inédit et de particulièrement esthétique.
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PRÉMO
15/20
Glaring
"L'enfer c'est les autres"
DATES | Sorti le 12 février 2019 | Publié le mercredi 20 mars 2019
POURQUOI | Titre | Pochette
ET ALORS | Que d'esprits dans cet étrange disque. Tout d'abord celui d'Anna Nin et sa voix fantômatique qui plane au-dessus de la majeure partie des titres, évanescente, éthérée, son souffle habille avec subtilité ces compositions sombres, tout en synthés et en basses. On est immédiatement happés par cette ambiance en apparence lourde mais pourtant assez raffinée, sorte d'apnée délicieuse où l'air manque mais la proximité de l'étourdissement est attirante. Avec "Drifting Away", les fantômes sont ceux de The Cure avec ces percussions qui rappellent "Carnage Visors". D'ailleurs ici tout est gris, ce gris que l'on connait si bien et qui à amené Anna à reprendre Sartre pour le titre de ce deuxième album de son projet qu'elle mène en solo, illustrant ainsi son état lors de l'écriture du disque "Pretty hopeless, disappointed, alone…". Si son mal-être fait autant notre plaisir, on ne peut que lui souhaiter le pire.
CONNEXE | Cold Wave | The Cure
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PRÉMO
15/20
Hante.
"Fierce"
DATES | Sorti le 18 janvier 2019 | Publié le mardi 29 janvier 2019
POURQUOI | Pochette | Nom
ET ALORS | Les synthés qui portent "Fierce" sont fascinants. Ils font naître et construisent chacune des mélodies qui le constituent, entre douceur et fragilité, et installent une ambiance mélancolique subtilement apaisante. Ils parviennent à ne jamais se répéter et singularisent quelques titres ("Wild Animal", "Tomorrow is a New Day", "Waiting for a Hurrricane", "Respect"...), autant de bijoux lovés dans un écrin intriguant, sorte de cold wave easy listening, soignée et intelligente. La voix, à la fois assurée et ensorcelante, d’Hélène de Thoury n’est pas en reste pour expliquer l’attachement que l’on a à "Fierce". Hante. en est à son quatrième album, et Hélène, après avoir collaboré à Minuit Machine et Phosphor pour autant de disques, a choisi de monter son propre label Synth Religion. De surcroit, et on finira là-dessus, Hélène de Thoury est parisienne. Comme quoi, on a encore deux trois choses à découvrir.
CONNEXE | Cold Wave | Synthés
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12.5
PRÉMO
15/20
Bragolin
"I Saw Nothing Good So I Left"
DATES | Sorti le 24 mars 2018 | Publié le mardi 22 janvier 2019
POURQUOI | Pochette | Pays-Bas
ET ALORS | Il arrive parfois que l’on éprouve l’envie d’écouter des choses plus faciles, sans que cela ne ternisse d’aucune façon l’estime que l’on a de l’album que l’on va choisir. "I See Nothing Good So I Left" fait partie de ces disques qui semblent évidents. La cold (pop) wave de Bragolin rappelle des sonorités plus anciennes comme celles de Sad Lovers & Giants sans trop s'en approcher, la voix charismatique et intrigante de Edwin van der Velde , la très belle guitare (baryton pour être précis), la boîte à rythmes et les synthés transforment chaque titre en un joyau lumineux et donnent à l’ensemble un son propre, presque cristallin, et insufflent surtout à ces huit titres une véritable identité. Le groupe, originaire d’Utrecht aux Pays-Bas, est passé au Supersonic à Paris en mai dernier, quelques mois après la sortie de cet album qui est sa toute première production.
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8
PRÉMO
15/20
Semiotics Department Of Heteronyms
"SDH"
DATES | Sorti le 6 juin 2018  | Publié le mardi 15 janvier 2019
POURQUOI | Pochette | Espagne
ET ALORS | Les coups de foudre sont rares, mais la première rencontre avec l’album de Semiotics Department Of Heteronyms en a pourtant toute l’allure. Une new wave/cold wave aérienne, parfois low tempo ("The Scent") mais souvent plus entraînante ("Tell Them", "I Mean", "She Uncovers Before Me"), des synthés omniprésents, fascinants, une rythmique entêtante, et surtout, une voix féminine terriblement addictive. Voilà les composantes des huit titres qui constituent "SDH", le premier album de ce duo originaire de Barcelone qui n’en est pas à son coup d’essai ; outre un premier single en mai dernier,  Andrea P. Latorre et Sergi Algiz avaient fait leurs armes au sein d’une formation post-punk, Wind Atlas, avant de monter le label Conjunto Vacio. À l’image de la pochette, ces compositions intriguent, fascinent, créent l’envie et se livrent un peu plus à chaque nouvelle écoute. Un bijou froid, racé, intelligent.
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16.33
PRÉMO
15/20